Voyage

Après deux heures trente de traversée sur le Bético 2, nous abordons l’île des pins au large de Nouméa.

L’arbre emblématique de Nouvelle Calédonie: Le pin colonaire ou « Araucaria » ou encore » désespoir du singe »

Tout en bas le village de Vao.

La baie st Maurice, une aire coutumière pour les offrandes lors de la fête de l’igname. Bel exemple de la cohabitation des croyances kanaks et catholiques.

Totems kanaks à planter. Il vous tire la langue en signe de bienvenue!

Plage de St Joseph, départ des pirogues typiques de Nouvelle Calédonie

Départ pour la pêche

Un pêcheur attend le retour des pirogues…

Et toujours les fameux flamboyants.

Grand vent sur st Maurice

Rubi ne doit pas être bien loin.Les kanaks ont des petits étals où ils vendent fruits, légumes, plantes, sculptures, tressages… on se sert en laissant les francs pacifiques…

Les fromagers toujours impressionnants

Vous vous souvenez des traces dans le sable?

Certains disaient: c’est Véro qui tire Marc par les jambes pour qu’il vienne se baigner!!

Voici la réponse!!

Le 24 décembre sur la plage de Bourail : un cadeau de Noël !

A la nuit, une tortue à tête ronde remonte la plage pour creuser un trou pour pondre.

Elle arrive épuisée après un long voyage pour revenir sur le lieu de sa naissance.

Le trou est creusé. La tortue commence à pondre. L’ évènement a duré une bonne heure. Nous sommes restés silencieux et discrets pour ne pas la déranger. Nous réussissions malgré le bruit des vagues à saisir le son de son souffle.Moment émouvant et inoubliable….

Le travail terminé, elle recouvre le nid et efface les traces pour tromper l’ennemi, puis nous l’accompagnons jusqu’à la mer…

Au revoir grand-mère tortue!

Il faut maintenant attendre 51 jours pour voir l’éclosion des oeufs!!!

La passe de Bourail , un passage entre les coraux, est un lieu de ponte pour les tortues. Des guides offrent des sorties et observations en groupes.

David fut notre guide et nous avons eu beaucoup de chance ce soir-là!! Nous n’avons pas eu à attendre des heures! Merci Dame tortue!

En route pour l’îlot canard, en partant de Nouméa avec la navette!

Première expérience PM . Traduisez:  Palmes, Masque et Tuba ou snorkeling !!

Découverte d’un monde extraordinaire insoupçonné ! Mille Merci David et Mathilde

Des dizaines de poissons papillon nous passent entre les jambes! sensation étonnante!

Poisson- Papillon ou Poisson- Ange, difficile de les reconnaître!

J’ai même vu un tricot rayé ( bleu et noir)! des becs de canne, Que des poissons vus à l’aquarium de Nouméa! magique!

David nous met en confiance.

La Nouvelle- Calédonie regorge de faune sauvage. Son lagon est reconnu comme patrimoine mondial à préserver par l’Unesco depuis 2008. Elle possède des milliers d’espèces de poissons, insectes, animaux marins, mammifères, aussi bien en forêt, en brousse, dans la jungle que dans l’océan.

L’habitat des crabes des cocotiers.

Des crabes des cocotiers vu à l’île des pins sur le sentier de randonnée entre la baie d’Oro et la baie d’Upi. Ces crabes vivent dans la jungle, dans des trous creusés dans le sol, au sec. Ils sont très farouches.Ils se trahissent au bruit qu’ils font dans les feuilles mortes.

Des papillons calédoniens dans la jungle.

Voici l’équivalent du merle de chez nous; On le trouve partout en Asie et Océanie.Je ne connais pas son nom mais son chant est très remarquable et  mélodieux. On le voit en ville ou en campagne.Il nous réveille très tôt le matin!

Une « patate » terme désignant un bouquet de coraux (ici, le corail est mort)

l’ensemble d’un groupe de coraux s’appelle un « platier ».

Des centaines de Bernard l’hermite sur la plage de Ouanbatch.

Une étoile de mer du lagon

Des sauterelles , criquets, grillons, cigales de toutes sortes

Des chevaux sauvages sur les routes!

Sur l’île des pins à deux heures et demie de la nouvelle Calédonie en bateau, il existe une grotte assez énigmatique: « La grotte de la Reine Hortense ».

Hortense était une femme kanak cultivée et charismatique.Elle devint chef de toutes les tribus de l’île et médiatrice entre les tribus kanak et les colons dans les années 1870 pour apaiser les tensions. Les tribus se querellaient sans se comprendre.Lors d’un épisode belliqueux ,elle se réfugia plusieurs mois dans cette grotte où l’on peut encore voir l’endroit où elle dormait. Dans cette enfractuosité, on peut encore voir les offrandes touchantes du peuple  kanak à leur reine: le geste coutumier

Le chemin pour aller à la grotte

Fougères arborescentes

Des banians un peu culottés!

Au fond , la couche de la reine Hortense

Et les offrandes… »comme le veux la coutume ».

Qu’est-ce que faire « COUTUME »?

Une tradition de l’échange de cadeau.Quand on arrive en tribu, on offre des présents au chef de tribu: morceau de tissu, sucre, un peu d’argent

Nouméa possède un fabuleux aquarium.

Des poissons lunes argentés

Des Hippocampes bien sûr!

Un poisson coffre

Un autre poisson coffre jaune

Des coraux multicolores

Des « tricots rayés »: serpents amphibiens au venin mortel mais pas du tout agressifs!

Un requin

Une raie

Le requin léopard

Le poisson Napoléon

Poisson perroquet à museau rayé ( en bas à gauche)

Le Requin Léopard avec son inséparable « Rémora » ventousé sous le ventre du requin ( il le protège des parasites) : échange de bons procédés!

La tortue

La nouvelle -Calédonie possède un patrimoine extraordinaire en ce qui concerne la flore. Beaucoup  d’espèces endémiques que les botanistes n’ont pas encore réussi à nommer! La flore autochtone contient 3371 espèces!

Il reste encore 200 à 300 espèces à découvrir!

La rose de porcelaine ou « Etlingera elatior »

Oiseau de paradis

La fleur de Tiaré ou de Frangipanier (monoi)

Hibiscus rose

Décembre est le mois des flamboyants! il y en a partout sur l’île.

Hibiscus rose pâle

il y a plusieurs teintes d’hibiscus: jaune, blanc, rouge ou rose

Lantana

Fougère: il semblerait que ce soit une « Blechnum gibbum »assez commune sur « La grande terre » ( Nouvelle Calédonie sans les îles)

Pour atteindre le jardin de Julie , il faut passer la rivière et marcher un peu.

On arrive dans un jardin d’Eden:  manguiers, papayers, bananiers, ignames, haricots verts…

Julie nous montre comment désherber autour des ignames.

Cueillette et dégustation de papaye toute fraîche!

David s’attaque aux différentes bananes: bananes sucrées, bananes poingo, bananes normales.

Et Voilà notre récolte!

Le Bougna est un plat traditionnel dans la culture kanak à base de légumes (taros de montagne, ignames, patates douces , bananes poingo, manioc+ poulet ou crevettes) cuits dans des feuilles de bananiers et le lait de coco!

Julie et jean-Claude nous apprennent à le faire:

Leçon de cuisine!

Choisir d’abord une belle feuille de bananier non cassée, la faire chauffer doucement au dessus du feu pour la rendre comme le cahoutchouc,presque  élastique, en tout cas souple!

Pendant ce temps , éplucher les légumes et râper la noix de coco comme au Cambodge avec le même système! étonnant!

Tout le monde s’y met! Pierre, Cyril, Mickaël et Benjamin, les quatre garçons qui sont comme nous des touristes!

Jean-Claude nous montre comment râper la noix de coco, puis chacun s’essaye avec le système de râpe sur tabouret:

Julie et Mathilde disposent tous les ingrédients dans les feuilles + les crevettes

Elles extraient le lait de coco et le font couler sur tous les légumes.

Julie referme le tout et ficelle le paquet avec papier alu et jolis rubans

Mettre à cuire sur le feu pendant deux heures. Cuisson au feu de bois , s’il vous plait!

Bon appétit! Hum! C’est délicieux!

Repas de fête pour l’anniversaire de Mathilde et Aïsha! avec discours du chef de clan.

On mange en écoutant le vieux David! et son humour!

Le lendemain, Mathilde et David repartent les bras chargés de plantes, de mangues et de bananes!

Nous voilà arrivés au fin fond d’une vallée, au bout du monde, chez Julie et Jean-Claude pour vivre trois jours en tribu kanak. Le village s’appelle « Tendo » à une heure de Hienghen.

Atelier tressage de Pandanus pour confectionner une couronne et un bracelet pour l’anniversaire de Mathilde! chut!

Randonnée en montagne avec la fille de Julie, Aïsha qui est née le même jour que Mathilde. En bas , on voit le village de Tendo.

On traverse une bambouseraie avec des bambous énormes!

Voici la case où nous avons dormi:

Pour dormir: un matelas sur des nattes

Un toit en bois et feuilles de Niaouli puis la paille pour terminer.On voit bien le mat de la case au centre. Il est parfois surmonté à l’extérieur par la flèche faîtière propre à chaque tribu, un chef d’oeuvre de sculpture.

Une seule petite fenêtre pour l’aération.

Au centre, un foyer pour faire du feu pour assainir la case, enlever l’humidité, tuer les insectes et les moustiques. Quand on rentre, ça sent fort le feu!

Les murs ici sont en ciment ou en terre mais les cases peuvent être entièrement en bois et bambous. ( voir le musée de Nouméa)

La terrasse où nous mangions:

Julie offre des plantes grasses à Mathilde et David pour replanter dans leur jardin à Nouméa.

Et le magnifique jardin de Julie: